dystrophie ovarienne?Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) type I :
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dystrophie ovarienne?Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) type I :
Généralité :
◦Trois perturbations clés:
■Augmentation du rapport LH/FSH plasmatique ;
■Augmentation intra-ovarienne du rapport : androgènes / œstrogènes ;
■Arrêt de la maturation folliculaire ovarienne.
■Une de ces altérations est primitive et elle entraîne les deux autres selon un cycle vicieux.
Cliniquement :
■Aménorrhée secondaire,
■Hirsutisme,
■Infécondité par anovulation
■Obésité
■Présence de deux gros ovaires blancs nacrés ou multikystiques à la laparotomie exploratrice.
■Hyperandrogénie
■LH plasmatique élevée.
la fréquence des symptômes est signes associés aux ovaires polykystiques est comme le suivant :
■Obésité : dans 41 % des cas (de 16-49 %)
■à prédominance androïde. [8]
■Troubles du cycle menstruel
■Cycles ovulatoires : dans 12 % des cas (de 7-28 %)
■Courbe ménothermique biphasique : dans 15 % des cas (de 12-40 %)
■Corps jaune lors de l'intervention : dans 22 % des cas (de 0-71 %)
■Dysovulation : dans 20 % des cas avec le syndrome prémenstruel [8] ;
■Métrorragies fonctionnelles : dans 29 % des cas (de 6-65 %) ; ces métrorragies sont la conséquence d'une hyperœstrogénie relative qui entraîne, au niveau de l'endomètre, des troubles de la trophicité sous forme d'hyperplasie de l'endomètre ; cette hyperplasie se manifeste par une alternance de la spanioménorrhé et des métrorragies
■Aucun élément douloureux, spontané (métrorragies de privation indolores) ou provoqué (ovaires indolores à la palpation)
■Spanioménorrhée (3 à 6 menstruations spontanées par an avec des cycles anovulatoires) : dans 70 % des cas ;
■Aménorrhée : dans 51 % des cas (de 15-77 %). C'est une aménorrhée secondaire et exceptionnellement primaire [8] ;
■Hyperandrogénie d'origine ovarien, elle entraîne :
■Hirsutisme : 69 % (de 17-83 %)
■Il est à début pubertaire ; peu évolutif et d'intensité variable ; s'associe à une acné avec séborrhée (qui peuvent exister seules). [8]
■Virilisation : dans 21 % des cas (de 0-28 %)
■Infertilité : dans 74 % (de 35-94 %). Elle est due aux troubles de l'ovulation ; le plus souvent primaire
◦L'apport de l'échographie
■Augmentation des dimensions des ovaires :
■Grand axe de l'ovaire supérieur à 5 cm [8];
■Augmentation de la surface ovarienne : la somme des deux surfaces ovariennes est supérieure à 12 cm² (un ovaire normal mesure 2 à 6 cm²)
■Augmentation du volume ovarien : supérieur à 8 centimètres cube
■Modification de l'index de sphérité (largeur/longueur) : il est anormal quand il est supérieur à (0,7). Cette modification peut être constatée quand l'ovaire prend un aspect globuleux ou sphérique ; mais dans certains cas l'ovaire peut garder sa forme ovulaire par l'augmentation harmonieuse des trois dimensions (longueur, largeur et profondeur)
■Hypertrophie du stroma ovarien :
■Augmentation de la partie stromale centrale de l'ovaire ; La surface du stroma est pathologique lorsqu'elle est supérieure à 4 cm²
■Hyperéchogénicité du stroma
■La présence d'un nombre important de microkystes folliculaires ovariens :
■Sur les deux ovaires
■2 à 8 mm (en moyenne 5 mm)
■Ces microkystes folliculaires prédominent à la périphérie de l'ovaire.
■Leur nombre est supérieur à 10 par ovaire
Les modalités du traitement des troubles de l'ovulation et l'infertilité sont :
■1 - L'amaigrissement des patientes obèses :
■Un tel amaigrissement (de l'ordre de 15 % et d'au moins 5 %) diminue le taux des androgènes, et en particulier la testostérone libre du fait de l'augmentation de la SHBG, et il suffit à entraîner des cycles ovulatoires dans plus de la moitié des cas.
■Cet amaigrissement facilite l'efficacité des traitements inducteurs de l'ovulation quels qu'ils soient, car ces traitements sont souvent moins efficaces en cas d'obésité persistante.
■2 - Induction de l'ovulation
■L'induction de l'ovulation dans les ovaires polykystiques est difficile car ces ovaires sont hypersensibles aux inducteurs de l'ovulation, pour cette raison ce traitement doit éviter deux risques importants :
■l'hyperstimulation
■les grossesses multiples.
■Citrate de clomifène :
■Il existe un consensus pour utilisé en première intention le citrate de clomifène ; il doit être utiliser en une posologie progressive, de deux mois en deux mois tant que l'ovulation n'est pas obtenue, en commençant à 50 mg par jour pendant cinq jours pour arriver le cas échéant à 200 mg par jour pendant cinq jours. Dans ces conditions on obtient :
■70 % d'ovulation ;
■33 % de grossesse
■20 à 30 % des patientes résistent (la résistance au citrate de clomifène se définit par une anovulation ou une dysovulation persistantes sous traitement).
■Les gonadotrophines :
■Les gonadotrophines sont efficaces dans les cas des ovaires polykystiques, parce qu'elles modifient le rapport LH/FSH en apportant de la FSH ;
■Leur emploi se heurte à un risque important :
■d'hyperstimulation ;
■de grossesses multiples.
■Un assez large consensus s'accorde donc actuellement à administrer ces molécules selon un protocole dit " lent " ou " à faibles doses lentement progressives ". Dans ces conditions une étude multicentrique portant sur 218 femmes / 619 cycles montre que l'on peut obtenir :
■69 % de monovulation ;
■38 % de grossesses, soit 18% de grossesses par cycles,
■0,2 % d'hyperstimulation ;
■5 % de grossesses multiples.
■Avortements spontanés : 40 % avortements spontanés si le un taux de LH précédant l'ovulation est supérieur à 10 UI/l versus 12 % si le taux est inférieur à 10 UI/l.
■3 - Les méthodes chirurgicales :
le Drill ovarien :
■Ce procédé ne peut pas être envisagé en 1ère intention.
■En cas de résistance au citrate de clomiphène, le drill ovarien offre une alternative aux gonadotrophines.
■4 - La FIV :
■Elle représente un des procédés envisageables pour le traitement de l'infertilité dans les ovaires polykystiques.
■Le taux cumulatif de grossesse est de 70 % (22,6 % grossesses /transfert) comparable aux résultats obtenus dans les infertilités tubaires
◦Trois perturbations clés:
■Augmentation du rapport LH/FSH plasmatique ;
■Augmentation intra-ovarienne du rapport : androgènes / œstrogènes ;
■Arrêt de la maturation folliculaire ovarienne.
■Une de ces altérations est primitive et elle entraîne les deux autres selon un cycle vicieux.
Cliniquement :
■Aménorrhée secondaire,
■Hirsutisme,
■Infécondité par anovulation
■Obésité
■Présence de deux gros ovaires blancs nacrés ou multikystiques à la laparotomie exploratrice.
■Hyperandrogénie
■LH plasmatique élevée.
la fréquence des symptômes est signes associés aux ovaires polykystiques est comme le suivant :
■Obésité : dans 41 % des cas (de 16-49 %)
■à prédominance androïde. [8]
■Troubles du cycle menstruel
■Cycles ovulatoires : dans 12 % des cas (de 7-28 %)
■Courbe ménothermique biphasique : dans 15 % des cas (de 12-40 %)
■Corps jaune lors de l'intervention : dans 22 % des cas (de 0-71 %)
■Dysovulation : dans 20 % des cas avec le syndrome prémenstruel [8] ;
■Métrorragies fonctionnelles : dans 29 % des cas (de 6-65 %) ; ces métrorragies sont la conséquence d'une hyperœstrogénie relative qui entraîne, au niveau de l'endomètre, des troubles de la trophicité sous forme d'hyperplasie de l'endomètre ; cette hyperplasie se manifeste par une alternance de la spanioménorrhé et des métrorragies
■Aucun élément douloureux, spontané (métrorragies de privation indolores) ou provoqué (ovaires indolores à la palpation)
■Spanioménorrhée (3 à 6 menstruations spontanées par an avec des cycles anovulatoires) : dans 70 % des cas ;
■Aménorrhée : dans 51 % des cas (de 15-77 %). C'est une aménorrhée secondaire et exceptionnellement primaire [8] ;
■Hyperandrogénie d'origine ovarien, elle entraîne :
■Hirsutisme : 69 % (de 17-83 %)
■Il est à début pubertaire ; peu évolutif et d'intensité variable ; s'associe à une acné avec séborrhée (qui peuvent exister seules). [8]
■Virilisation : dans 21 % des cas (de 0-28 %)
■Infertilité : dans 74 % (de 35-94 %). Elle est due aux troubles de l'ovulation ; le plus souvent primaire
◦L'apport de l'échographie
■Augmentation des dimensions des ovaires :
■Grand axe de l'ovaire supérieur à 5 cm [8];
■Augmentation de la surface ovarienne : la somme des deux surfaces ovariennes est supérieure à 12 cm² (un ovaire normal mesure 2 à 6 cm²)
■Augmentation du volume ovarien : supérieur à 8 centimètres cube
■Modification de l'index de sphérité (largeur/longueur) : il est anormal quand il est supérieur à (0,7). Cette modification peut être constatée quand l'ovaire prend un aspect globuleux ou sphérique ; mais dans certains cas l'ovaire peut garder sa forme ovulaire par l'augmentation harmonieuse des trois dimensions (longueur, largeur et profondeur)
■Hypertrophie du stroma ovarien :
■Augmentation de la partie stromale centrale de l'ovaire ; La surface du stroma est pathologique lorsqu'elle est supérieure à 4 cm²
■Hyperéchogénicité du stroma
■La présence d'un nombre important de microkystes folliculaires ovariens :
■Sur les deux ovaires
■2 à 8 mm (en moyenne 5 mm)
■Ces microkystes folliculaires prédominent à la périphérie de l'ovaire.
■Leur nombre est supérieur à 10 par ovaire
Les modalités du traitement des troubles de l'ovulation et l'infertilité sont :
■1 - L'amaigrissement des patientes obèses :
■Un tel amaigrissement (de l'ordre de 15 % et d'au moins 5 %) diminue le taux des androgènes, et en particulier la testostérone libre du fait de l'augmentation de la SHBG, et il suffit à entraîner des cycles ovulatoires dans plus de la moitié des cas.
■Cet amaigrissement facilite l'efficacité des traitements inducteurs de l'ovulation quels qu'ils soient, car ces traitements sont souvent moins efficaces en cas d'obésité persistante.
■2 - Induction de l'ovulation
■L'induction de l'ovulation dans les ovaires polykystiques est difficile car ces ovaires sont hypersensibles aux inducteurs de l'ovulation, pour cette raison ce traitement doit éviter deux risques importants :
■l'hyperstimulation
■les grossesses multiples.
■Citrate de clomifène :
■Il existe un consensus pour utilisé en première intention le citrate de clomifène ; il doit être utiliser en une posologie progressive, de deux mois en deux mois tant que l'ovulation n'est pas obtenue, en commençant à 50 mg par jour pendant cinq jours pour arriver le cas échéant à 200 mg par jour pendant cinq jours. Dans ces conditions on obtient :
■70 % d'ovulation ;
■33 % de grossesse
■20 à 30 % des patientes résistent (la résistance au citrate de clomifène se définit par une anovulation ou une dysovulation persistantes sous traitement).
■Les gonadotrophines :
■Les gonadotrophines sont efficaces dans les cas des ovaires polykystiques, parce qu'elles modifient le rapport LH/FSH en apportant de la FSH ;
■Leur emploi se heurte à un risque important :
■d'hyperstimulation ;
■de grossesses multiples.
■Un assez large consensus s'accorde donc actuellement à administrer ces molécules selon un protocole dit " lent " ou " à faibles doses lentement progressives ". Dans ces conditions une étude multicentrique portant sur 218 femmes / 619 cycles montre que l'on peut obtenir :
■69 % de monovulation ;
■38 % de grossesses, soit 18% de grossesses par cycles,
■0,2 % d'hyperstimulation ;
■5 % de grossesses multiples.
■Avortements spontanés : 40 % avortements spontanés si le un taux de LH précédant l'ovulation est supérieur à 10 UI/l versus 12 % si le taux est inférieur à 10 UI/l.
■3 - Les méthodes chirurgicales :
le Drill ovarien :
■Ce procédé ne peut pas être envisagé en 1ère intention.
■En cas de résistance au citrate de clomiphène, le drill ovarien offre une alternative aux gonadotrophines.
■4 - La FIV :
■Elle représente un des procédés envisageables pour le traitement de l'infertilité dans les ovaires polykystiques.
■Le taux cumulatif de grossesse est de 70 % (22,6 % grossesses /transfert) comparable aux résultats obtenus dans les infertilités tubaires
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