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dystrophie ovarienne?Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) type I :

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dystrophie ovarienne?Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) type I : Empty dystrophie ovarienne?Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) type I :

Message par aude Jeu 2 Juil - 21:42

Généralité :

◦Trois perturbations clés:

■Augmentation du rapport LH/FSH plasmatique ;

■Augmentation intra-ovarienne du rapport : androgènes / œstrogènes ;

■Arrêt de la maturation folliculaire ovarienne.

■Une de ces altérations est primitive et elle entraîne les deux autres selon un cycle vicieux.

Cliniquement :
■Aménorrhée secondaire,

■Hirsutisme,

■Infécondité par anovulation

■Obésité
■Présence de deux gros ovaires blancs nacrés ou multikystiques à la laparotomie exploratrice.

■Hyperandrogénie

■LH plasmatique élevée.

la fréquence des symptômes est signes associés aux ovaires polykystiques est comme le suivant :
■Obésité : dans 41 % des cas (de 16-49 %)

■à prédominance androïde. [8]
■Troubles du cycle menstruel

■Cycles ovulatoires : dans 12 % des cas (de 7-28 %)

■Courbe ménothermique biphasique : dans 15 % des cas (de 12-40 %)

■Corps jaune lors de l'intervention : dans 22 % des cas (de 0-71 %)

■Dysovulation : dans 20 % des cas avec le syndrome prémenstruel [8] ;
■Métrorragies fonctionnelles : dans 29 % des cas (de 6-65 %) ; ces métrorragies sont la conséquence d'une hyperœstrogénie relative qui entraîne, au niveau de l'endomètre, des troubles de la trophicité sous forme d'hyperplasie de l'endomètre ; cette hyperplasie se manifeste par une alternance de la spanioménorrhé et des métrorragies

■Aucun élément douloureux, spontané (métrorragies de privation indolores) ou provoqué (ovaires indolores à la palpation)
■Spanioménorrhée (3 à 6 menstruations spontanées par an avec des cycles anovulatoires) : dans 70 % des cas ;
■Aménorrhée : dans 51 % des cas (de 15-77 %). C'est une aménorrhée secondaire et exceptionnellement primaire [8] ;
■Hyperandrogénie d'origine ovarien, elle entraîne :
■Hirsutisme : 69 % (de 17-83 %)

■Il est à début pubertaire ; peu évolutif et d'intensité variable ; s'associe à une acné avec séborrhée (qui peuvent exister seules). [8]
■Virilisation : dans 21 % des cas (de 0-28 %)
■Infertilité : dans 74 % (de 35-94 %). Elle est due aux troubles de l'ovulation ; le plus souvent primaire

◦L'apport de l'échographie

■Augmentation des dimensions des ovaires :

■Grand axe de l'ovaire supérieur à 5 cm [8];

■Augmentation de la surface ovarienne : la somme des deux surfaces ovariennes est supérieure à 12 cm² (un ovaire normal mesure 2 à 6 cm²)
■Augmentation du volume ovarien : supérieur à 8 centimètres cube

■Modification de l'index de sphérité (largeur/longueur) : il est anormal quand il est supérieur à (0,7). Cette modification peut être constatée quand l'ovaire prend un aspect globuleux ou sphérique ; mais dans certains cas l'ovaire peut garder sa forme ovulaire par l'augmentation harmonieuse des trois dimensions (longueur, largeur et profondeur)

■Hypertrophie du stroma ovarien :

■Augmentation de la partie stromale centrale de l'ovaire ; La surface du stroma est pathologique lorsqu'elle est supérieure à 4 cm²
■Hyperéchogénicité du stroma

■La présence d'un nombre important de microkystes folliculaires ovariens :

■Sur les deux ovaires
■2 à 8 mm (en moyenne 5 mm)
■Ces microkystes folliculaires prédominent à la périphérie de l'ovaire.

■Leur nombre est supérieur à 10 par ovaire
Les modalités du traitement des troubles de l'ovulation et l'infertilité sont :
■1 - L'amaigrissement des patientes obèses :

■Un tel amaigrissement (de l'ordre de 15 % et d'au moins 5 %) diminue le taux des androgènes, et en particulier la testostérone libre du fait de l'augmentation de la SHBG, et il suffit à entraîner des cycles ovulatoires dans plus de la moitié des cas.

■Cet amaigrissement facilite l'efficacité des traitements inducteurs de l'ovulation quels qu'ils soient, car ces traitements sont souvent moins efficaces en cas d'obésité persistante.

■2 - Induction de l'ovulation

■L'induction de l'ovulation dans les ovaires polykystiques est difficile car ces ovaires sont hypersensibles aux inducteurs de l'ovulation, pour cette raison ce traitement doit éviter deux risques importants :

■l'hyperstimulation

■les grossesses multiples.


■Citrate de clomifène :

■Il existe un consensus pour utilisé en première intention le citrate de clomifène ; il doit être utiliser en une posologie progressive, de deux mois en deux mois tant que l'ovulation n'est pas obtenue, en commençant à 50 mg par jour pendant cinq jours pour arriver le cas échéant à 200 mg par jour pendant cinq jours. Dans ces conditions on obtient :

■70 % d'ovulation ;

■33 % de grossesse

■20 à 30 % des patientes résistent (la résistance au citrate de clomifène se définit par une anovulation ou une dysovulation persistantes sous traitement).

■Les gonadotrophines :

■Les gonadotrophines sont efficaces dans les cas des ovaires polykystiques, parce qu'elles modifient le rapport LH/FSH en apportant de la FSH ;

■Leur emploi se heurte à un risque important :

■d'hyperstimulation ;

■de grossesses multiples.

■Un assez large consensus s'accorde donc actuellement à administrer ces molécules selon un protocole dit " lent " ou " à faibles doses lentement progressives ". Dans ces conditions une étude multicentrique portant sur 218 femmes / 619 cycles montre que l'on peut obtenir :

■69 % de monovulation ;

■38 % de grossesses, soit 18% de grossesses par cycles,

■0,2 % d'hyperstimulation ;

■5 % de grossesses multiples.

■Avortements spontanés : 40 % avortements spontanés si le un taux de LH précédant l'ovulation est supérieur à 10 UI/l versus 12 % si le taux est inférieur à 10 UI/l.


■3 - Les méthodes chirurgicales :
le Drill ovarien :

■Ce procédé ne peut pas être envisagé en 1ère intention.

■En cas de résistance au citrate de clomiphène, le drill ovarien offre une alternative aux gonadotrophines.


■4 - La FIV :

■Elle représente un des procédés envisageables pour le traitement de l'infertilité dans les ovaires polykystiques.

■Le taux cumulatif de grossesse est de 70 % (22,6 % grossesses /transfert) comparable aux résultats obtenus dans les infertilités tubaires
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